<< De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves >>

[Admin]

tien une petite idée de ce que sont les Belges pour notament nos deux
<< De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves >>

Affirmait Jules César, un connaisseur... Il est vrai que Nerviens, Éburons et autres Aduatuques donnèrent pas mal de fil à retordre aux légions du conquérant romain !

C'est ainsi que débuta l'histoire militaire belge. Flamands et Wallons n'ont jamais été des peuples guerriers (ils se tapent cependant allègrement sur la G...depuis cette époque), mais ils ont toujours su, dans l'adversité, faire preuve de qualités militaires certaines.
Cette tradition militaire est fort peu connue de ce côté de la frontière (ça c'est bien vrais !), et de grands guerriers que l'on croit français viennent en réalité du territoire de l'actuelle Belgique. Clovis, avant d'adopter Paris comme capitale, vivait à Tournai ; Chartes Martel, qui arrêta les Arabes à Poitiers (vous voyez que vous avez besoin de moi), venait de Herstal, près de Liège, où naquit probablement Charlemagne, autre grand pourfendeur de Sarrasins et de Saxons.
Fils de l'héritière des ducs de Brabant et d'Eustache II, comte de Boulogne-sur-Mer, au royaume de France, Godefroi de Bouillon est un descendant de Charlemagne et, comme son illustre ancêtre, un personnage de légende, lui aussi vaincra les sarrasins (il y aurait comme une mésentente entre ces gens et les belges que cela ne m'étonnerait pas ...) Sa statue trône place royale à Bruxelles.

Au Moyen Age, les Flamands, traités par Philippe Le Bel de " lapins pleins de beurre " infligèrent, grâce à leur milice organisée, une sévère défaite à la chevalerie française lors de la bataille des Éperons d'or (1302), à Courtrai, A la même époque, pour une vache, les seigneurs ardennais, très belliqueux, se firent une série de guerres médiévales qui coûtèrent vingt mille âmes.








Au XVe siècle, les six cents Franchimontois au service de Liège et du roi Louis le XIe révoltée faillirent, lors d'un raid nocturne très audacieux, occire le grand duc d'Occident, Charles le Téméraire, avant que les habitants de la bonne ville de Nancy ne s'en chargent.


Avant d'être empereur d'Allemagne et roi d'Espagne, et de taquiner les Turcs à Tunis et le bon roi François 1er, Charles Quint fut un prince à l'éducation flamande (enfin c'est eux qui le disent). C'est d'ailleurs à un chevalier " belge " au service de Naples, le chevalier de Launoy, que l'infortuné Valois remet son épée au triste soir de Pavie.





Aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, le soldat belge s'exporte bien et tout spécialement les francophones, Tercios espagnols et infanterie autrichienne proviennent souvent d'outre-Quiévrain et vont s'illustrer sur tous les champs de bataille. Les belges iront aussi aux amériques sous la bannière du Roy.


L'un des grands maréchaux autrichiens de la guerre de Trente Ans fut Tilly de Tserclaes (son aïeul avait eu la langue coupée par les espagnols au 14e siècle et sa statue est toujours visible sur la grand place de Bruxelles), un Belge. Avec son homologue tchèque Wallenstein, il mena les armées impériales (autrichiennes) à la victoire contre les Suédoi

A la révolution, les belges francophones et wallons s'enflamment pour les idées nouvelles de libertés, d'égalité et fraternité, ils se joindront à leur frères français pour repousser les coalisés.
A l'époque de l'Empereur, les Belges servent dans les deux camps (suivant la langue qu'ils parlaient) et leur sympathie va plutôt a la France, Les grognards de la Garde Impériale seront même à majorité belges.
C'est tout de même un régiment au service de l'Autriche, les Dragons de Latour, qui escorta l'Empereur déchu sur le chemin de l'île d'Elbe. Les fidèles de l'Empereur seront pourchassés et persécuté jusqu'à l'indépendance et quand la Légion Étrangère fut créée, ils s'y engageront en masse.
En 1830, la Belgique accède à l'indépendance, avec l'aide de la France et après une série de combats contre l'occupant hollandais. Des princes allemands, les Saxe-Cobourg-Gotha, sont poussés sur le trône (ils y sont toujours), et pour la première fois de son histoire, l'armée belge est nationale.


En 1870, pour garder sa neutralité (tu parles) , Léopold II (cousin du roi de Prusse) demande à Napoléon III que les Belges engagés dans la Légion ne combattent pas la Prusse. Depuis, pour les Belges, il n'y en a plus... vous savez de quoi je parle ! Cette bonne blague... cela n'empêchera pas ceux-ci de rejoindre leurs camarades bretons, alsaciens, lorrains et suisse lors des combats désespérés de cette guerre inutile.

En 1914, la neutralité belge est bafouée (pour rester poli) et le petit pays reçoit de plein fouet l'attaque de trois armées allemandes. Avec des uniformes d'opérette, les soldats belges vont effectuer une magnifique retraite (c'est toujours ça). Les forts de Liège ne se rendront que pulvérisés par les canons géants de Krupp,

A Haaien, dans le Limbourg, les lanciers belges s'offriront même une victoire sans lendemain sur les hussards de la mort prussiens.



Encerclée dans Anvers, la petite armée belge tentera sortie sur sortie, mobilisant ainsi d'importantes réserves allemandes qui ne pourront intervenir sur la Marne. Ce sera ensuite la bataille de l'Yser où Belges, Anglais et une division de marsouins français vont stopper la course à la mer des Allemands.


Sous la direction du roi Albert, bien nommé le "Roi Chevalier ", la petite armée belge va tenir durant quatre longues années de guerre de tranchées. En 1918, c'est ta reconquête, avec en prime la dernière charge de cavalerie, en l'occurrence les guides du régiment de la reine près de Gand.



En 1940, tout recommence. Une fois de plus, la neutralité belge ne sert pas à grand chose, et les Panzer déferlent.





Les Hollandais tiendront quatre jours, les Belges dix-huit (voir un article suivant sur la trahison de Léopold III) et les Français un mois... Les Anglais étant sauvés par la Manche. Certaines unités mal préparées vont pourtant se comporter au feu avec un héroïsme d'un autre âge. Drapeau déployé, le 2e grenadiers mènera une contre-attaque aussi belle qu'inutile sur le canal Albert. Mon père, estafette au 3e Lancier, partira au feu, muni d'un mousqueton datant de 14-18 et de 5 balles...à blanc ! Ce régiment comprenant 18 chars Renault R35, fut anéanti par les Stuka en 1/2 heure, perdant les 8/10e des ses hommes.



En 1944, la brigade Piron, composée de "Belges libres " à majorité francophone, débarquera avec les Alliés en Normandie (pas avec les premières vagues) avant de libérer Honfleur et de terminer la guerre en Hollande. Certains belges serviront dans l'autre camp par anticommunisme, et la division SS Wallonie, commandée par Léon Degrelle, suscitera l'admiration de ses alliés allemands lors des sanglants combats sur le front russe où elle fut annihilée. En 1945, le restant de ces hommes s'engageront majoritairement dans la Légion et mourront pour la France en Indochine.






En Corée, au sein des forces de l'ONU, le bataillon belge, encerclé par des forces supérieures en nombre, va résister et briser l'assaut de milliers de Chinois fanatisés sur la rivière Imjin.







En 1960-1964, et tout récemment, le régiment para-commando interviendra avec des fortunes diverses dans l'ancienne colonie du Zaïre, Souvent en appui du 2e REP et de Paras français, les Para-Commandos belges seront souvent les cocus de la farce par la cause de gouvernements aux intérêts particuliers.






Les derniers en date seront massacrés au Rwanda du fait d'une longue habitude de non-combat de pacifisme déplacé.





L'armée belge fait maintenant partie d'une brigade européenne avec la France, l'Allemagne, le Luxembourg et l'Espagne.

[Invité]

Magnifique exposé sur les Belges qui méritent toute notre considération et notre respect.
Les deux vieux du balcon n'ont qu'à bien se tenir!

[Invité]

Affirmatif B_O

Merci Daniel

[Invité]

ouaf ouaf disent les deux ploucs

n'empêche, les chiens aboient...

Quant aux vrais belges (enfin les wallons), ils sont nos cousins germains.

[Admin]

ouaf ouaf disent les deux ploucs

n'empêche, les chiens aboient...

Quant aux vrais belges (enfin les wallons), ils sont nos cousins germains.

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

[Admin]

C'est avec la conquête de Rome que les Belges entrèrent dans l'histoire. En 57 avant notre ère, Jules César, lors de la guerre des Gaules, fit pénétrer ses légions dans la «Gaule belge». Dès cette époque, César faisait la distinction entre les Celtes (ou Gaulois), les Aquitaines et les Belges. César croyait que les peuples belges étaient issus des Germains. Il a même fait une énumération de ces Belges qui, sous le nom de Germani («qui uno nomine Germani appellantur»), sont énumérés ainsi : Suessiones (Suessions), Nervii (Nerviens), Atrabates (Abrates), Ambiani (Ambiens), Morini (Morines), Menapii (Ménapiens), Caletes (Calètes), Veliocasses (Véliocasses), Viromandui (Viromanduens), Aduatici (Aduaticiens), Condrusi (Condrusiens), Ebuones (Éburons), Caeroeses (Cérosiens) et Paemanes (Pémaniens).

Cette assimilation des Belges aux Germains n’a pas empêché César de considérer les Belges comme des Gaulois (un peuple celte). En réalité, certains peuples belges étaient originaires des régions germaniques à l’est du Rhin, mais furent vraisemblablement soumis à de fortes influences celtiques, alors que d’autres peuples étaient d’origine celte. Parmi les nombreuses tribus du territoire de la «Gaule belge» qui résistèrent à l’occupation romaine, César tenait les Belgae (les Belges) pour les plus braves de tous les peuples de la Gaule. Dans l'introduction de son livre De Bello Gallico (La guerre des Gaules), César parle des Belges en ces mots: «Horum omnium fortissimi sunt Belgae.» Autrement dit : «De tous, les Belges sont les plus valeureux.» En réalité, pour César, fortissimi signifiait les guerriers les plus «violents» (ou «sauvages»). C'est en Belgique (la Gaule belge) que César essuya sa plus sanglante défaite. Ambiorix, le chef des Éburons, avait surpris les Romains dans la vallée du Geer et avait exterminé entièrement deux légions (6000 soldats). Arrivé trop tard en renfort avec le reste de son armée pour éviter le massacre de ses légions, César poursuivit Ambiorix qui se réfugia dans la forêt ardennaise où il ne parviendra jamais à le surprendre.

Le traité de Verdun de 843 entre les fils de Louis le Pieux (c’est-à-dire Charles le Chauve, Louis le Germanique et Lothaire) partagea l’empire de Charlemagne.

La Francie occidentale, soit les pays situés à l’ouest de l’Escaut, de la Meuse, de la Sône et du Rhône, revint à Charles le Chauve; la Francie orientale, soit les pays à l’est du Rhin, échouèrent à Louis le Germanique, alors que la Lotharingie (les pays compris entre la mer du Nord jusqu’au golf de Tarente, avec les deux capitales d’Aix-la-Chapelle et de Rome) était attribuée, en même temps que le titre impérial, à Lothaire. En somme, la Flandre et la France revinrent à Charles le Chauve, tandis que la Wallonie (le Hainaut et le Brabant) fut intégrée à la Basse-Lorraine, un duché de la Lotharingie. Comme on s’en doute, cette division territoriale ne s’est pas faite sur une base linguistique, mais sur une base politique.

À l'ouest de l'Escaut, le territoire, qui va plus tard devenir le comté de Flandre (c'est-à-dire la Flandre française de nos jours, les deux provinces flamandes de la Flandre occidentale et de la Flandre orientale, ainsi que des territoires de la province du Hainaut), faisaient alors partie du royaume de Charles le Chauve (ce qu'on va appeler le «Royaume des Francs»: la France). Les autres parties néerlandophones (constituant le reste de la Flandre actuelle) furent incorporées à la Basse-Lorraine (l'Empire germanique) comme le reste du territoire qui constitue maintenant la Wallonie. Bref, cette partie du nord-est du royaume appartenant à Charles le Chauve comptait une population parlant un ensemble hétéroclite d’idiomes romans et germaniques.

[Admin]

[Invité]

Eh ouais d'accord aves Cesar "COUSIN"

[olivier]

tiens les grognards étaient des BELGES!!!!

Bon exposé j'ai appris plein de chose

[Admin]

Voila pourquoi Sylvain et moi somme Cousin hé oui les plus Braves

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[Invité]

D'ou l'expression.

Il y'a du monde au balcon.

[Invité]

qué balcon

[Invité]

Je suppose que vous savez tous qu'il s'agit de Victoria_Sylvstedt....................qui n'est pas belge,
malheureusement

[Invité]

Je suppose que vous savez tous qu'il s'agit de Victoria_Sylvstedt....................qui n'est pas belge,
malheureusement

perdu Lafleur il s'agit de Pamela Anderson .................qui n'est pas Belge non plus
voici Victoria

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