les "malgré-nous"
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les "malgré-nous"
Une des épisodes les plus dramatiques de l'histoire de l'Alsace annexée de force en 1940, et non de droit comme en 1870, fut l'incorporation de force dans l'armée Allemande à partir de 1942 d'environ 130.000 Alsaciens et 30.000 Mosellans pour combattre sur le front Russe . Ces hommes furent surnommés les "malgré-nous"
Le Gauleiter Wagner, chef de l'administration civile en Alsace dès 1940 s'efforça d'inciter le plus grand nombre possible d'Alsaciens à se porter volontaires pour la Waffen-SS ou la Wehrmacht. Les résultats furent loin des objectifs: entre début octobre et fin novembre 1940 il y eut seulement 32 volontaires et un total de 2.100 avant l'incorporation obligatoire. C'est le général Keitel, Generalfeldmarschall depuis juillet 1940 (déjà en 1938 chef du haut-commandement de la Wehrmacht) qui, en liaison avec Wagner (les deux installés à Strasbourg) décidèrent, sur instructions d'Hitler, l'incorporation obligatoire des Alsaciens et Lorrains essentiellement dans la Wehrmacht. Cette incorporation incluait les hommes nés en 1922, 23 et 24 et commença le 12 octobre 1942. Celle-ci se terminera le 8 février 1944. Si les appelés décidèrent au début de refuser et d'envisager une fuite en France, ils y furent contraint, étant sujets à la loi martiale et à la peine de mort. Ceux qui refusèrent de porter l'uniforme allemand, furent exécutés, leurs biens mis sous séquestre et les familles déportées.
Ne faisant aucune confiance aux recrues Alsaciennes et craignant leur désertion, les Allemands décidèrent d'envoyer la plus grande majorité d'entre eux sur le front Russe ou se trouvait déjà la L.V.F. (Légion des Volontaires Français: engagés volontaires pour aller combattre les communistes sur le front Russe) Les Russes ne faisant aucune différence entre les Français de la LVF et les Alsaciens enrôlés de force dans la Wehrmacht, les considérèrent tous comme des traîtres et les tuaient systématiquement ou les faisaient parfois prisonnier.
pour mieux comprendre Quand fut signé l'armistice du 22 juin 1940 le cas de l'Alsace-Lorraine n'était pas évoqué. Ce territoire restait donc juridiquement français, bien qu'il fît partie de la zone militairement occupée par l'Allemagne. Le régime nazi l'annexa de fait en juillet suivant sans en faire la proclamation officielle et, comme le gouvernement de Vichy se borna à des protestations secrètes chaque fois qu'était commise une nouvelle violation du droit, le bruit se répandit qu'une clause secrète avait de nouveau livré l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne, à cette différence près que les trois ex-départements français ne formèrent pas une entité propre comme pendant la précèdente annexion : le Bas-Rhin (Strasbourg) et le Haut-Rhin (Colmar, Mulhouse) furent rattachés au pays de Bade tandis que la Moselle (Metz, Thionville, Sarreguemines) fut rattachée à la Sarre …
Jusqu'en 1942 cependant, si on multiplia les organisations paramilitaires où la population, les jeunes surtout, étaient plus ou moins obligés de s'inscrire, on s'abstint de l'ultime transgression juridique, la mobilisation obligatoire dans l'armée allemande. Mieux encore, on proclamait qu'on n'avait pas besoin des Alsaciens-Lorrains pour gagner la guerre qu'on espérait bientôt finie et victorieuse. On n'en fit pas moins une propagande active pour les inciter à s'engager, mais sans le moindre résultat. Alfred Wahl, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Metz, écrit : « Seuls les fils des fonctionnaires allemands présents semblent avoir répondu à l'appel : ils furent moins d'un millier pour les deux départements »
Le Gauleiter Robert Wagner, qui était en charge de l'Alsace, était persuadé que ceux que lui considérait comme des frères de race nouvellement reconquis, entendraient vite l'appel de leur sang et se sentiraient rapidement allemands ; constatant le nombre infime d'engagés volontaires, il conclut — non sans cynisme — que les jeunes hésitaient à entrer dans l'armée allemande « par peur de leur famille » et qu'ils seraient heureux de s'y voir forcés. Au printemps 1942, à Vinnitsa, il persuada Adolf Hitler, au début fort réticent, d'introduire le service militaire obligatoire en Alsace-Lorraine, ce qui fut fait officiellement le 25 août 1942.
Il sentait bien l'illégalité d'une telle décision puisque le 23 septembre il déclarait : « Nous vivons dans un temps de grande révolution : avec lui s'effondrent également les concepts juridiques qui étaient valables dans le passé ». Et le 21 juin de l'année suivante : « Ce n'est pas mon intention de justifier juridiquement cette mesure si incisive dans la vie de l'Alsace. Il n'y a aucune raison de faire cela. Chaque décision que le Troisième Reich Grand-Reich-Allemand prend à ce sujet est appuyée par le droit formel et réel et est inattaquable. »
Le service militaire, en temps de guerre, équivalait à être enrôlé et à participer aux combats. La plupart des malgré-nous furent affectés dans la Wehrmacht mais de nombreuses classes furent versées d'autorité dans la Waffen-SS. Certains ont été mobilisés directement dans les Waffen-SS (seuls critères : une taille minimale et des dents en bon état), mais d'autres ont d'abord été incorporés dans des unités de la Wehrmacht classique qui ont été rattachées ultérieurement à des divisions de Waffen-SS. Au final, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans se retrouvèrent principalement sur le front de l'Est, à combattre l'armée de Joseph Staline. Nombre d'entre eux ont cependant vécu les combats en Normandie.
La décision d'incorporer de force des Alsaciens-Lorrains, mais aussi des Luxembourgeois, Belges, etc, s'explique par le fait que les divisions SS, troupes d'élites, comptaient une forte proportion de pertes lors des combats. Parmi les 130 000 hommes qui subirent cette mesure administrative 30 % furent tués ou portés disparus, 30 000 blessés et 10 000 invalides.
Beaucoup de jeunes gens avaient moins de dix-huit, voire dix-sept ans. Parmi ceux qui ont pu déserter ou se faire faire prisonniers des Alliés occidentaux, un grand nombre se sont enrôlés dans les FFI ou dans l'Armée française de la Libération.[réf. nécessaire]. En juillet 1942, les soviétiques relachent 1500 Malgré-nous prisonniers à Tambov ; ceux-ci seront transférés à Alger pour être incorporés dans l'armée de la France libre.
Le camp le plus connu est celui de TAMBOV, aussi connu comme le camp N° 188, situé à 430 klm au sud est de Moscou. Il semble qu'au début, les prisonniers Français, comme les Allemands ont été envoyés dans une centaine de camps répartis en Biélorussie, en Sibérie, en Prusse de l'Est et autres camps d'Asie Centrale. Un certain regroupement s'est fait ultérieurement sur Tambov.
Des "malgré nous" ont également été faits prisonniers par les Américains, Anglais et Français des Forces Françaises Libres. Certains ont été prisonniers au Camp de La Flèche dans la Sarthe, dans des conditions difficiles mais qui n'avaient rien à voir avec les camps Soviétiques.
Il semble qu'à la Libération, le Général de Gaule n'est pas intervenu en leur faveur, ne voulant pas mécontenter Staline avec qui il envisageait certaines alliances politiques, ni les communistes.
Ceux qui survécurent aux camps et rentrèrent en France subirent, en plus, une terrible humiliation, étant assimilés par certains aux volontaires de la LVF, donc à des traîtres, et surtout diffamés par le parti communiste qui ne tolérait pas qu'ils puissent dénoncer les souffrances subies dans les camps Russes!
Une grande partie des prisonniers est revenue en France en automne 1944, d'autres, prisonniers dans d'autres camps du territoire Russe, ne rentrèrent qu'en 1945, 1946 et même 1947. Il semble que le dernier prisonnier soit rentré le 16 avril 1955!
Il existe à Riedisheim, depuis 2001, un mémorial commémorant le destin tragique d'une grande partie de ces incorporés de force dont plus de 17000 périrent dans les camps Russes. Huit autres monuments sont actuellement installés ou en cours d'installation dans le reste de l'Alsace.
Pour bien comprendre le sort tragique des prisonniers dans les camps Russes, le plus simple est de reprendre l'intégralité du texte qui est affiché en Français, en Anglais et en Allemand à l'entrée gauche du Mémorial:
FÉDÉRATION DES ANCIENS DE TAMBOV ET INTERNES EN RUSSIE - MÉMORIAL
Ce mémorial a été érigé en souvenir des 17000 morts alsaciens et mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht ou dans d’autres formations militaires allemandes, par l’occupant, durant l’annexion de nos provinces de l’Est au 3ème Reich, de 1940 à 1945, abandonnées par le gouvernement de Vichy, et au mépris de toute légalité.
Ces victimes furent de jeunes gens et hommes nés entre 1906 et 1928, mobilisés du 16 octobre 1942 au 12 janvier 1945, sous la menace de déportation de la famille en cas de désertion.
Passés à l’armée Rouge dès 1943, comme « évadés » ou comme prisonniers de guerre de la Wehrmacht »malgré eux », ils furent traînés de camps en camps, convertis de fait en « travailleurs de force sous-alimentés ».
Une grande partie d’entre eux fut rassemblée très tôt au sinistre camp de TAMBOV dit « camp des Français », à cause de l’importance de la communauté française à certaines époques.
La tyrannie, la sous-alimentation, les punitions arbitraires, le régime excessif de travail, la dégradation du moral collectif, les épidémies, le climat rude, l’habillement insuffisant, la promiscuité, le manque d’hygiène, tous ces facteurs eurent rapidement raison de la population captive. On évalue à environ 50 à 60% les pertes en vies humaines au camp de Tambov qui, de 1944 à 1945, décompta le passage de 68000 prisonniers de guerre de toutes nationalités parmi lesquels le « contingent français » fut le plus exploité. un sinistre camp cerclé de barbelés, situé à 450 kilomètres de Moscou, où s'entassent plus de 10 000 hommes de 13 nationalités différentes.
A Tambow, les conditions de détention sont effroyables. Les prisonniers y survivent dans une effarante promiscuité et dans une hygiène déplorable, à l'abri de baraques creusées à même le sol pour mieux résister au terrible hiver russe où la température descend en dessous de moins 30°C. Un peu de soupe claire et environ 600 grammes de pain noir, presque immangeable, constituent la ration journalière estimée à 1340 calories (en comparaison, en 1944, les détenus d'Auschwitz recevaient 2000 calories par jour). On estime qu'environ un homme sur deux mourait à Tambow après une durée moyenne d'internement inférieure à quatre mois. 10 000 Français terminèrent ainsi leurs jours au camp de Tambow.
On ne peut qu'être atterré par le sort de ces hommes. Alors qu'ils auraient dû connaître un traitement spécial, conformément à leur statut d'alliés, ils n'eurent droit qu'aux plus atroces tortures. Le régime du camp de Tambow fut comparé par certains à celui des camps de concentration nazis. Privés de toute liaison avec leur pays et leurs familles, ces Alsaciens et ces Lorrains se sont retrouvés oubliés de tous.
Peu supportèrent ce régime de persécution psychique, de rations maigres et de travaux forcés auxquels ils n’étaient pas adaptés. Presque tous les survivants ont rapporté des séquelles incurables.
Six « Lazarets » et deux « hospitals » rudimentaires, antichambre de la mort, livraient chaque nuit, au petit matin, leur cargaison de cadavres, jetée ensuite pêle-mêle dans les charniers creusés par leurs camarades en forêt, aux alentours du camp.
Ce mémorial veut être un lieu de recueillement et de réflexion en hommage aux morts qui ont péri inutilement, sacrifiant leur jeune vie sans reproche, sachant que leur dépouille ne serait jamais rapatriée.
La plupart ont été livrés à la terre inhospitalière de Russie dans l’anonymat le plus complet. Des milliers de familles perdirent ainsi toute trace de leur fils, de leur mari, de leur père qui sont morts ni pour l’Allemagne ni pour la Russie, mais dans la fervente attente et l’espoir de regagner la France, leur patrie. Une fois la guerre terminée, les malgré-nous ont été considérés par certains comme des traîtres, voire comme des sympathisants nazis. Beaucoup d'entre eux ont subi l'épuration, comme les collaborateurs, et les horizontales ayant eu des relations avec l'occupant allemand.
Ils ont été fortement attaqués par les militants du Parti communiste français pour leurs dénonciations de la situation dans les camps d'internement soviétiques et pour leurs témoignages sur les conditions de vie et de la guerre à l'Est.
Les rescapés de ces camps russes, originaires d’Alsace et de Moselle ont gardé pieusement le souvenir de leurs camarades abandonnés qu’ils considèrent comme des « martyrs ». Passants, vous aussi ne les oubliez pas !
Bilan humain
L'Alsace et la Moselle occupées ont fourni 1 % du contingent total des forces armées allemandes, soit 130 000 hommes (100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans).
Il est particulièrement malaisé de déterminer combien de malgré-nous sont morts au front et combien sont décédés suite à leur captivité dans les camps russes. L'historien Régis Baty avance cependant les chiffres suivants : 24 000 morts au front et 16 000 dans les camps russes de rassemblement des prisonniers, ainsi 40 000 ne sont pas rentrés à l'issue de la guerre.
Le Gauleiter Wagner, chef de l'administration civile en Alsace dès 1940 s'efforça d'inciter le plus grand nombre possible d'Alsaciens à se porter volontaires pour la Waffen-SS ou la Wehrmacht. Les résultats furent loin des objectifs: entre début octobre et fin novembre 1940 il y eut seulement 32 volontaires et un total de 2.100 avant l'incorporation obligatoire. C'est le général Keitel, Generalfeldmarschall depuis juillet 1940 (déjà en 1938 chef du haut-commandement de la Wehrmacht) qui, en liaison avec Wagner (les deux installés à Strasbourg) décidèrent, sur instructions d'Hitler, l'incorporation obligatoire des Alsaciens et Lorrains essentiellement dans la Wehrmacht. Cette incorporation incluait les hommes nés en 1922, 23 et 24 et commença le 12 octobre 1942. Celle-ci se terminera le 8 février 1944. Si les appelés décidèrent au début de refuser et d'envisager une fuite en France, ils y furent contraint, étant sujets à la loi martiale et à la peine de mort. Ceux qui refusèrent de porter l'uniforme allemand, furent exécutés, leurs biens mis sous séquestre et les familles déportées.
Ne faisant aucune confiance aux recrues Alsaciennes et craignant leur désertion, les Allemands décidèrent d'envoyer la plus grande majorité d'entre eux sur le front Russe ou se trouvait déjà la L.V.F. (Légion des Volontaires Français: engagés volontaires pour aller combattre les communistes sur le front Russe) Les Russes ne faisant aucune différence entre les Français de la LVF et les Alsaciens enrôlés de force dans la Wehrmacht, les considérèrent tous comme des traîtres et les tuaient systématiquement ou les faisaient parfois prisonnier.
pour mieux comprendre Quand fut signé l'armistice du 22 juin 1940 le cas de l'Alsace-Lorraine n'était pas évoqué. Ce territoire restait donc juridiquement français, bien qu'il fît partie de la zone militairement occupée par l'Allemagne. Le régime nazi l'annexa de fait en juillet suivant sans en faire la proclamation officielle et, comme le gouvernement de Vichy se borna à des protestations secrètes chaque fois qu'était commise une nouvelle violation du droit, le bruit se répandit qu'une clause secrète avait de nouveau livré l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne, à cette différence près que les trois ex-départements français ne formèrent pas une entité propre comme pendant la précèdente annexion : le Bas-Rhin (Strasbourg) et le Haut-Rhin (Colmar, Mulhouse) furent rattachés au pays de Bade tandis que la Moselle (Metz, Thionville, Sarreguemines) fut rattachée à la Sarre …
Jusqu'en 1942 cependant, si on multiplia les organisations paramilitaires où la population, les jeunes surtout, étaient plus ou moins obligés de s'inscrire, on s'abstint de l'ultime transgression juridique, la mobilisation obligatoire dans l'armée allemande. Mieux encore, on proclamait qu'on n'avait pas besoin des Alsaciens-Lorrains pour gagner la guerre qu'on espérait bientôt finie et victorieuse. On n'en fit pas moins une propagande active pour les inciter à s'engager, mais sans le moindre résultat. Alfred Wahl, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Metz, écrit : « Seuls les fils des fonctionnaires allemands présents semblent avoir répondu à l'appel : ils furent moins d'un millier pour les deux départements »
Le Gauleiter Robert Wagner, qui était en charge de l'Alsace, était persuadé que ceux que lui considérait comme des frères de race nouvellement reconquis, entendraient vite l'appel de leur sang et se sentiraient rapidement allemands ; constatant le nombre infime d'engagés volontaires, il conclut — non sans cynisme — que les jeunes hésitaient à entrer dans l'armée allemande « par peur de leur famille » et qu'ils seraient heureux de s'y voir forcés. Au printemps 1942, à Vinnitsa, il persuada Adolf Hitler, au début fort réticent, d'introduire le service militaire obligatoire en Alsace-Lorraine, ce qui fut fait officiellement le 25 août 1942.
Il sentait bien l'illégalité d'une telle décision puisque le 23 septembre il déclarait : « Nous vivons dans un temps de grande révolution : avec lui s'effondrent également les concepts juridiques qui étaient valables dans le passé ». Et le 21 juin de l'année suivante : « Ce n'est pas mon intention de justifier juridiquement cette mesure si incisive dans la vie de l'Alsace. Il n'y a aucune raison de faire cela. Chaque décision que le Troisième Reich Grand-Reich-Allemand prend à ce sujet est appuyée par le droit formel et réel et est inattaquable. »
Le service militaire, en temps de guerre, équivalait à être enrôlé et à participer aux combats. La plupart des malgré-nous furent affectés dans la Wehrmacht mais de nombreuses classes furent versées d'autorité dans la Waffen-SS. Certains ont été mobilisés directement dans les Waffen-SS (seuls critères : une taille minimale et des dents en bon état), mais d'autres ont d'abord été incorporés dans des unités de la Wehrmacht classique qui ont été rattachées ultérieurement à des divisions de Waffen-SS. Au final, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans se retrouvèrent principalement sur le front de l'Est, à combattre l'armée de Joseph Staline. Nombre d'entre eux ont cependant vécu les combats en Normandie.
La décision d'incorporer de force des Alsaciens-Lorrains, mais aussi des Luxembourgeois, Belges, etc, s'explique par le fait que les divisions SS, troupes d'élites, comptaient une forte proportion de pertes lors des combats. Parmi les 130 000 hommes qui subirent cette mesure administrative 30 % furent tués ou portés disparus, 30 000 blessés et 10 000 invalides.
Beaucoup de jeunes gens avaient moins de dix-huit, voire dix-sept ans. Parmi ceux qui ont pu déserter ou se faire faire prisonniers des Alliés occidentaux, un grand nombre se sont enrôlés dans les FFI ou dans l'Armée française de la Libération.[réf. nécessaire]. En juillet 1942, les soviétiques relachent 1500 Malgré-nous prisonniers à Tambov ; ceux-ci seront transférés à Alger pour être incorporés dans l'armée de la France libre.
Le camp le plus connu est celui de TAMBOV, aussi connu comme le camp N° 188, situé à 430 klm au sud est de Moscou. Il semble qu'au début, les prisonniers Français, comme les Allemands ont été envoyés dans une centaine de camps répartis en Biélorussie, en Sibérie, en Prusse de l'Est et autres camps d'Asie Centrale. Un certain regroupement s'est fait ultérieurement sur Tambov.
Des "malgré nous" ont également été faits prisonniers par les Américains, Anglais et Français des Forces Françaises Libres. Certains ont été prisonniers au Camp de La Flèche dans la Sarthe, dans des conditions difficiles mais qui n'avaient rien à voir avec les camps Soviétiques.
Il semble qu'à la Libération, le Général de Gaule n'est pas intervenu en leur faveur, ne voulant pas mécontenter Staline avec qui il envisageait certaines alliances politiques, ni les communistes.
Ceux qui survécurent aux camps et rentrèrent en France subirent, en plus, une terrible humiliation, étant assimilés par certains aux volontaires de la LVF, donc à des traîtres, et surtout diffamés par le parti communiste qui ne tolérait pas qu'ils puissent dénoncer les souffrances subies dans les camps Russes!
Une grande partie des prisonniers est revenue en France en automne 1944, d'autres, prisonniers dans d'autres camps du territoire Russe, ne rentrèrent qu'en 1945, 1946 et même 1947. Il semble que le dernier prisonnier soit rentré le 16 avril 1955!
Il existe à Riedisheim, depuis 2001, un mémorial commémorant le destin tragique d'une grande partie de ces incorporés de force dont plus de 17000 périrent dans les camps Russes. Huit autres monuments sont actuellement installés ou en cours d'installation dans le reste de l'Alsace.
Pour bien comprendre le sort tragique des prisonniers dans les camps Russes, le plus simple est de reprendre l'intégralité du texte qui est affiché en Français, en Anglais et en Allemand à l'entrée gauche du Mémorial:
FÉDÉRATION DES ANCIENS DE TAMBOV ET INTERNES EN RUSSIE - MÉMORIAL
Ce mémorial a été érigé en souvenir des 17000 morts alsaciens et mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht ou dans d’autres formations militaires allemandes, par l’occupant, durant l’annexion de nos provinces de l’Est au 3ème Reich, de 1940 à 1945, abandonnées par le gouvernement de Vichy, et au mépris de toute légalité.
Ces victimes furent de jeunes gens et hommes nés entre 1906 et 1928, mobilisés du 16 octobre 1942 au 12 janvier 1945, sous la menace de déportation de la famille en cas de désertion.
Passés à l’armée Rouge dès 1943, comme « évadés » ou comme prisonniers de guerre de la Wehrmacht »malgré eux », ils furent traînés de camps en camps, convertis de fait en « travailleurs de force sous-alimentés ».
Une grande partie d’entre eux fut rassemblée très tôt au sinistre camp de TAMBOV dit « camp des Français », à cause de l’importance de la communauté française à certaines époques.
La tyrannie, la sous-alimentation, les punitions arbitraires, le régime excessif de travail, la dégradation du moral collectif, les épidémies, le climat rude, l’habillement insuffisant, la promiscuité, le manque d’hygiène, tous ces facteurs eurent rapidement raison de la population captive. On évalue à environ 50 à 60% les pertes en vies humaines au camp de Tambov qui, de 1944 à 1945, décompta le passage de 68000 prisonniers de guerre de toutes nationalités parmi lesquels le « contingent français » fut le plus exploité. un sinistre camp cerclé de barbelés, situé à 450 kilomètres de Moscou, où s'entassent plus de 10 000 hommes de 13 nationalités différentes.
A Tambow, les conditions de détention sont effroyables. Les prisonniers y survivent dans une effarante promiscuité et dans une hygiène déplorable, à l'abri de baraques creusées à même le sol pour mieux résister au terrible hiver russe où la température descend en dessous de moins 30°C. Un peu de soupe claire et environ 600 grammes de pain noir, presque immangeable, constituent la ration journalière estimée à 1340 calories (en comparaison, en 1944, les détenus d'Auschwitz recevaient 2000 calories par jour). On estime qu'environ un homme sur deux mourait à Tambow après une durée moyenne d'internement inférieure à quatre mois. 10 000 Français terminèrent ainsi leurs jours au camp de Tambow.
On ne peut qu'être atterré par le sort de ces hommes. Alors qu'ils auraient dû connaître un traitement spécial, conformément à leur statut d'alliés, ils n'eurent droit qu'aux plus atroces tortures. Le régime du camp de Tambow fut comparé par certains à celui des camps de concentration nazis. Privés de toute liaison avec leur pays et leurs familles, ces Alsaciens et ces Lorrains se sont retrouvés oubliés de tous.
Peu supportèrent ce régime de persécution psychique, de rations maigres et de travaux forcés auxquels ils n’étaient pas adaptés. Presque tous les survivants ont rapporté des séquelles incurables.
Six « Lazarets » et deux « hospitals » rudimentaires, antichambre de la mort, livraient chaque nuit, au petit matin, leur cargaison de cadavres, jetée ensuite pêle-mêle dans les charniers creusés par leurs camarades en forêt, aux alentours du camp.
Ce mémorial veut être un lieu de recueillement et de réflexion en hommage aux morts qui ont péri inutilement, sacrifiant leur jeune vie sans reproche, sachant que leur dépouille ne serait jamais rapatriée.
La plupart ont été livrés à la terre inhospitalière de Russie dans l’anonymat le plus complet. Des milliers de familles perdirent ainsi toute trace de leur fils, de leur mari, de leur père qui sont morts ni pour l’Allemagne ni pour la Russie, mais dans la fervente attente et l’espoir de regagner la France, leur patrie. Une fois la guerre terminée, les malgré-nous ont été considérés par certains comme des traîtres, voire comme des sympathisants nazis. Beaucoup d'entre eux ont subi l'épuration, comme les collaborateurs, et les horizontales ayant eu des relations avec l'occupant allemand.
Ils ont été fortement attaqués par les militants du Parti communiste français pour leurs dénonciations de la situation dans les camps d'internement soviétiques et pour leurs témoignages sur les conditions de vie et de la guerre à l'Est.
Les rescapés de ces camps russes, originaires d’Alsace et de Moselle ont gardé pieusement le souvenir de leurs camarades abandonnés qu’ils considèrent comme des « martyrs ». Passants, vous aussi ne les oubliez pas !
Bilan humain
L'Alsace et la Moselle occupées ont fourni 1 % du contingent total des forces armées allemandes, soit 130 000 hommes (100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans).
Il est particulièrement malaisé de déterminer combien de malgré-nous sont morts au front et combien sont décédés suite à leur captivité dans les camps russes. L'historien Régis Baty avance cependant les chiffres suivants : 24 000 morts au front et 16 000 dans les camps russes de rassemblement des prisonniers, ainsi 40 000 ne sont pas rentrés à l'issue de la guerre.
Re: les "malgré-nous"
merci Daniel triste histoire
je crois que certain sont restez bloqués dans des ville soviétique avec interdictions de sortir d'une certaine zone ily avait eue un reportage il y a quelque année a la téle sur un cas comme cela qui avait refait sa vie si l'on peut dire et retrouvez a la fin des année 90 je crois
je crois que certain sont restez bloqués dans des ville soviétique avec interdictions de sortir d'une certaine zone ily avait eue un reportage il y a quelque année a la téle sur un cas comme cela qui avait refait sa vie si l'on peut dire et retrouvez a la fin des année 90 je crois
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: les "malgré-nous"
Oui Olivier, tu as raison, je me souviens de ce reportage.
Merci Daniel d'avoir ranimé cette terrible histoire, ce sacrifice qui peut se comparer à un holocauste par son ampleur et son injustice.
Merci Daniel d'avoir ranimé cette terrible histoire, ce sacrifice qui peut se comparer à un holocauste par son ampleur et son injustice.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
merci Daniel pour ce reçit sur les conditions de vie des "Malgrès Nous"
j'ai dans ma famille le frère de mon grand-père qui a vécu cela, parti sur le front russe en 1943, fait prisonnier, il retrouvera la France en 1954, lors de repas de famille, si quelqu'un lui parlé de cette période, il se mettait à pleurer s'en pouvoir sortir un mot de la bouche.
qu'avait-il pu endurer...
j'ai dans ma famille le frère de mon grand-père qui a vécu cela, parti sur le front russe en 1943, fait prisonnier, il retrouvera la France en 1954, lors de repas de famille, si quelqu'un lui parlé de cette période, il se mettait à pleurer s'en pouvoir sortir un mot de la bouche.
qu'avait-il pu endurer...
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
oui deux soeurs qui avaient par hasard reconnu leurs frére lors d'un reportage sur tf1 je croisboucle_dor a écrit:Oui Olivier, tu as raison, je me souviens de ce reportage.
Merci Daniel d'avoir ranimé cette terrible histoire, ce sacrifice qui peut se comparer à un holocauste par son ampleur et son injustice.
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Quartier maitre de reserve FLEITH
A l'engagement de la 2eme DB A TEMARA MAROC 1943
Le nouvel engagé s'avance,visage buriné et tempe grisonantes et se présente
-FLEITH 26ans quartier maitre de réserve.
-Quartier maitre?qu'est ce que tufabriques ans une division blindée?
-Je n'en sais rien.Cest a RABAT on m'a dit de venir ici.je sais piloter un char
TROADEC et QUENTIN arrondisent les yeux a leur tour.
-Ou a tu appris?
-Dans la whermacht.Je suis ALSACIEN.On m'a mobilisé de force en 1941 dans un panzerrégiment.A STALINGRAD,
j'ai rejoint les lignes russeset il m'ont expédiés en A F N .
TROADEC dévisage le marinessayant d'imaginer la somme d'aventure qu'il a du traverser a travers son maitien placide,la sobriéte des geste,le calme de la voix et le visage prématurément vielli
_ tu ne sera pas dépaysé tu vas etre affecté au régiment blindée de char
anecdote prise sur "la 2eme DB" Erwan BERGOT
Et dire que des millier sont morts chez les soviets si ont leur avait laissez le chois de se battre a nouveau
je vous laisse imaginer ce qu'il auraient pu faire
quel gachis
Le nouvel engagé s'avance,visage buriné et tempe grisonantes et se présente
-FLEITH 26ans quartier maitre de réserve.
-Quartier maitre?qu'est ce que tufabriques ans une division blindée?
-Je n'en sais rien.Cest a RABAT on m'a dit de venir ici.je sais piloter un char
TROADEC et QUENTIN arrondisent les yeux a leur tour.
-Ou a tu appris?
-Dans la whermacht.Je suis ALSACIEN.On m'a mobilisé de force en 1941 dans un panzerrégiment.A STALINGRAD,
j'ai rejoint les lignes russeset il m'ont expédiés en A F N .
TROADEC dévisage le marinessayant d'imaginer la somme d'aventure qu'il a du traverser a travers son maitien placide,la sobriéte des geste,le calme de la voix et le visage prématurément vielli
_ tu ne sera pas dépaysé tu vas etre affecté au régiment blindée de char
anecdote prise sur "la 2eme DB" Erwan BERGOT
Et dire que des millier sont morts chez les soviets si ont leur avait laissez le chois de se battre a nouveau
je vous laisse imaginer ce qu'il auraient pu faire
quel gachis
olivier- Admin
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Re: les "malgré-nous"
voici encore un témoignage fort de Elimar Schneider
http://www.malgre-nous.eu/IMG/pdf/elimar_schneider.pdf
http://www.malgre-nous.eu/IMG/pdf/elimar_schneider.pdf
Re: les "malgré-nous"
merci danielAdmin a écrit:voici encore un témoignage fort de Elimar Schneider
http://www.malgre-nous.eu/IMG/pdf/elimar_schneider.pdf
olivier- Admin
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les malgre nous
bonjour, je vous écris aujourdhhui car je cherche des "malgres nous " qui ont survecu au camp de tambaw
car je cherche a savoir la vériter sur ce que mon grand pere a vecu la bas sachant qu'il s'est évadés avec six autres collègues .
mon grand pere a été pris de force dans son village d'alsace et est parti dans ce camp.
si quelqun peut me dire .....merci voici mon email
car je cherche a savoir la vériter sur ce que mon grand pere a vecu la bas sachant qu'il s'est évadés avec six autres collègues .
mon grand pere a été pris de force dans son village d'alsace et est parti dans ce camp.
si quelqun peut me dire .....merci voici mon email
lovely- Invité
Re: les "malgré-nous"
pour plus de faciliter il faudrait passer par le poste de garde et t'inscrire sur le site les membres qui ont peut etre des infos pourront te contacter en MPlovely a écrit:bonjour, je vous écris aujourdhhui car je cherche des "malgres nous " qui ont survecu au camp de tambaw
car je cherche a savoir la vériter sur ce que mon grand pere a vecu la bas sachant qu'il s'est évadés avec six autres collègues .
mon grand pere a été pris de force dans son village d'alsace et est parti dans ce camp.
si quelqun peut me dire .....merci voici mon email
AMICALEMENT
OLIVIER
olivier- Admin
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Re: les "malgré-nous"
Je pense mais ca n'engage que moi, qu'il existe deux sortes de "malgrès-nous".
Ceux qui ont été enrolés de force sous la menace et les collabos, oradour sur glane en est l'exemple en france.
Ceux qui ont été enrolés de force sous la menace et les collabos, oradour sur glane en est l'exemple en france.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
Certes pas evidant du tout, periode noire et triste, mon grand père a etait arrété par la gendarmerie francaise parce qu'il refusait de se soumettre au STO, simplement pour dire que cette periode est vraiment complexe.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
tenardier a écrit:Certes pas evidant du tout, periode noire et triste, mon grand père a etait arrété par la gendarmerie francaise parce qu'il refusait de se soumettre au STO, simplement pour dire que cette periode est vraiment complexe.
oui triste époque que celle de Vichy et de ses collabos même la Légion a en eu a souffrir en 40 ( divisées) ,là ou je crois que Clemenceau se trompais lourdement c'est lorsque qu'il eu cette réflexion connu pour avoir dit que la guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée exclusivement aux militaires. L'adverbe est important ici. Par ailleurs, Clemenceau ne fait que paraphraser Voltaire : « Notre santé est une chose bien trop importante pour la confier aux seuls médecins ».
De telles remarques ne visent pas à déprécier les professionnels auxquels elles s'appliquent, mais à rappeler aux citoyens que ces questions sont d'abord les leurs. C'est dans ce sens que j'ai repris le mot de Clemenceau, je vise simplement à signaler que tous ces Militaires Politciens et ce depuis la nuit des temps sont les responsables et non les vrais militaires que l'on ne voulaient pas écoutées
Re: les "malgré-nous"
qu'est ce que c'est que ce BORDEL!!!!!!!!!!!!!!
olivier- Admin
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Re: les "malgré-nous"
Effectivement !
Je pense qu'il y'a du soucis !
Aux ADMINS de faire un regroupement par adresse IP, et si besoins de les dénoncés.
Je pense et connaissant un peu le sujet: "Les Malgrès Nous", sont des sujets ......Hors propos.
Je pense qu'il y'a du soucis !
Aux ADMINS de faire un regroupement par adresse IP, et si besoins de les dénoncés.
Je pense et connaissant un peu le sujet: "Les Malgrès Nous", sont des sujets ......Hors propos.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
Des invités !!!!! ?????
Laissez faire les gars , quand j'étais Lieutenant aux CPA , je montais souvent en Allemagne et a leurs fêtes de la Bière , pour B....R leurs femmes et filles , pendant qu'eux , les grands guerriers étaient plein de bière , comme d'hab !!!!! et ils le savaient , ces COCUS de naissance !!!!!
Si j'étais PD , je l'ai aurais En.... , et ils se seraient laissez faire ces pleins de bière , de plus ils aiment !!!!!!
Juste bons a jacter sur et derrière un écran : des anciens NAZIS ou aspirants , mais des sans couilles !!!!!!
Le genre de mecs a profaner des tombes !!!!!! ou a enfermer des gens dans des camps !!!
Les TURCS aussi , B..... leurs femmes et leurs filles !!!!! Quelle honte , pour la race des seigneurs , des bons a rien !!!!!!
Laissez faire les gars , quand j'étais Lieutenant aux CPA , je montais souvent en Allemagne et a leurs fêtes de la Bière , pour B....R leurs femmes et filles , pendant qu'eux , les grands guerriers étaient plein de bière , comme d'hab !!!!! et ils le savaient , ces COCUS de naissance !!!!!
Si j'étais PD , je l'ai aurais En.... , et ils se seraient laissez faire ces pleins de bière , de plus ils aiment !!!!!!
Juste bons a jacter sur et derrière un écran : des anciens NAZIS ou aspirants , mais des sans couilles !!!!!!
Le genre de mecs a profaner des tombes !!!!!! ou a enfermer des gens dans des camps !!!
Les TURCS aussi , B..... leurs femmes et leurs filles !!!!! Quelle honte , pour la race des seigneurs , des bons a rien !!!!!!
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
Surtout quand on regarde la date et heure, je suppose que c'est la même personne, mais seul les Admins peuvent le savoir.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
para60 a écrit:Effectivement !
Je pense qu'il y'a du soucis !
Aux ADMINS de faire un regroupement par adresse IP, et si besoins de les dénoncés.
Je pense et connaissant un peu le sujet: "Les Malgrès Nous", sont des sujets ......Hors propos.
?????que ce que c'est que cette bestiole
le boss fera le nécéssaire demain
olivier- Admin
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Age : 58
Re: les "malgré-nous"
Cette bestiole dite "IP", cela se chasse pourtant !!!
Mais Daniel t'expliquera quoi mon ami.
Mais Daniel t'expliquera quoi mon ami.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
para60 a écrit:Cette bestiole dite "IP", cela se chasse pourtant !!!
Mais Daniel t'expliquera quoi mon ami.
j'ai pas le permis pour c'est bestioles
olivier- Admin
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Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: les "malgré-nous"
C'est Con ! à ne pas confondre avec le Con de la femme !!!
Mais ceci dit Olivier, si Daniel te donne le permis, tu sera bien éviter des choses...... Crois moi.
Mais ceci dit Olivier, si Daniel te donne le permis, tu sera bien éviter des choses...... Crois moi.
Invité- Invité
Re: les "malgré-nous"
OK le problème résolus j'ai virée ces conneries de nazillons de quelques camps que l'on soit les soldats ont droit au respect je dit bien SOLDAT
Amitiés Légio
Daniel
Amitiés Légio
Daniel
Re: les "malgré-nous"
Je suis en train de lire un livre sur le sujet pleins de photos, excellent bouquin:
Les Malgré-nous : histoire de l'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans l'armée allemande, Mulhouse, Éditions du Rhin, 1995 par Eugène Riedweg
http://railetmemoire.blog4ever.com/blog/lire-article-203016-1092456-les__malgre_nous__de_eugene_riedweg.html
Les Malgré-nous : histoire de l'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans l'armée allemande, Mulhouse, Éditions du Rhin, 1995 par Eugène Riedweg
http://railetmemoire.blog4ever.com/blog/lire-article-203016-1092456-les__malgre_nous__de_eugene_riedweg.html
Invité- Invité
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