Bob Denard dernier baroud Comores 1995
2 participants
Page 1 sur 1
Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Une fois de plus, l'affaire fut rondement menée. Pendant neuf mois, le colonel Denard avait méticuleusement préparé l'opération Kashkazi. Son exécution fut un modèle du genre.
Le Vulcain, un ancien câblier rallongé de onze mètres en son milieu, anciennement appelé Telekabel, fut acheté tout à fait officiellement à l'administration des télécommunications norvégienne par un certain « Monsieur Martin », représentant la société Neptune, basée aux Iles Vierges britanniques.
Sous couvert d’une mission de recherche archéologique aux Philippines, Denard et sa trentaine de volontaires avaient passé plus d'un mois en mer depuis qu’ils avaient quitté Santa-Cruz de Ténériffe, aux Canaries.
Le Vulcain via les Comores une cuisinière à bord!
Pendant tout le long voyage, Sandrine s'est montrée discrète, de sa cuisine, à sa cabine, de sa cabine à sa cuisine, c'était le meilleur moyen d'éviter d'éventuelles sollicitations.
Quand le jour J est venu débarquement des 4 groupes du commando du Vulcain en zodiacs, elle n'aurait pas été en reste. Le Colonel lui a concédé qu'elle pourrai accompagner le Bosco afin de ramener les zodiacs à bord du Vulcain, ce qui fut fait.(Un sacré petit bout de femme).
extrait: Corsaire de la République.
Opération Kachkazi
Dans la nuit du mercredi au jeudi 28 septembre 1995 Bob Denard
accompagné d’une trentaine de soldat de fortune. Incluant plusieurs anciens membres de la Garde présidentielle comorienne, débarque de nuit aux Comores. Dans la journée ils prennent le contrôle de la situation : le gros de l’armée Comorienne se rallie à eux avec armes et matériels. Le Président de la république est arrêté et enfermé à kandani. L’ambassade de France est isolée, les points stratégiques de l’île sont progressivement occupés, terrain d’aviation, camp militaire, radio Comores, bâtiments officiels, etc.
Les forces en présence :
Côté comorien : Bob Denard avec 35 soldats de fortune et 350 soldats comoriens, 300 hommes de la gendarmerie.
Côté français : 4000 hommes - dont 1000 projectables. Un état-major interarmées voir carte de neutralisation.
Chargés de rétablir la légalité, il y avait les unités spéciales du COS, du GIGN de la DRM et même de la DGSE. En effet, parmi la vingtaine de coopérants français, se trouvent 3 officiers de la DGSE qui encadrait la garde présidentielle de l'ancien gouvernement de ce pays.
Mercredi 4 octobre 15h00 le camp Kandani au sud de Moroni est encerclé par trois compagnies d’infanterie.
18h00 Denard libère volontairement le président Djohar que le GIGN va récupérer.
Jeudi 5 octobre 14h 30 Denard sait qui ‘il a perdu la partie accepte la
reddition dans l’honneur des compagnons qui l’ont suivi dans l’aventure, refusant qu’un coup de feu soit tiré contre les soldats français quitte le camp de Kandani, il est emmené directement à Mayotte puis à Paris. « Le corsaire de la république » lâcher par les services secrets français.
Le Vulcain, un ancien câblier rallongé de onze mètres en son milieu, anciennement appelé Telekabel, fut acheté tout à fait officiellement à l'administration des télécommunications norvégienne par un certain « Monsieur Martin », représentant la société Neptune, basée aux Iles Vierges britanniques.
Sous couvert d’une mission de recherche archéologique aux Philippines, Denard et sa trentaine de volontaires avaient passé plus d'un mois en mer depuis qu’ils avaient quitté Santa-Cruz de Ténériffe, aux Canaries.
Le Vulcain via les Comores une cuisinière à bord!
Pendant tout le long voyage, Sandrine s'est montrée discrète, de sa cuisine, à sa cabine, de sa cabine à sa cuisine, c'était le meilleur moyen d'éviter d'éventuelles sollicitations.
Quand le jour J est venu débarquement des 4 groupes du commando du Vulcain en zodiacs, elle n'aurait pas été en reste. Le Colonel lui a concédé qu'elle pourrai accompagner le Bosco afin de ramener les zodiacs à bord du Vulcain, ce qui fut fait.(Un sacré petit bout de femme).
extrait: Corsaire de la République.
Opération Kachkazi
Dans la nuit du mercredi au jeudi 28 septembre 1995 Bob Denard
accompagné d’une trentaine de soldat de fortune. Incluant plusieurs anciens membres de la Garde présidentielle comorienne, débarque de nuit aux Comores. Dans la journée ils prennent le contrôle de la situation : le gros de l’armée Comorienne se rallie à eux avec armes et matériels. Le Président de la république est arrêté et enfermé à kandani. L’ambassade de France est isolée, les points stratégiques de l’île sont progressivement occupés, terrain d’aviation, camp militaire, radio Comores, bâtiments officiels, etc.
Les forces en présence :
Côté comorien : Bob Denard avec 35 soldats de fortune et 350 soldats comoriens, 300 hommes de la gendarmerie.
Côté français : 4000 hommes - dont 1000 projectables. Un état-major interarmées voir carte de neutralisation.
Chargés de rétablir la légalité, il y avait les unités spéciales du COS, du GIGN de la DRM et même de la DGSE. En effet, parmi la vingtaine de coopérants français, se trouvent 3 officiers de la DGSE qui encadrait la garde présidentielle de l'ancien gouvernement de ce pays.
Mercredi 4 octobre 15h00 le camp Kandani au sud de Moroni est encerclé par trois compagnies d’infanterie.
18h00 Denard libère volontairement le président Djohar que le GIGN va récupérer.
Jeudi 5 octobre 14h 30 Denard sait qui ‘il a perdu la partie accepte la
reddition dans l’honneur des compagnons qui l’ont suivi dans l’aventure, refusant qu’un coup de feu soit tiré contre les soldats français quitte le camp de Kandani, il est emmené directement à Mayotte puis à Paris. « Le corsaire de la république » lâcher par les services secrets français.
Dernière édition par Bertrand Robert le Dim 6 Juin - 7:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Direction le camp Voidjou ils resterons prisonniers de l'armée en attente de leurs retour en France..............
Sandrine la cuisinière du Vulcain détenue elle aussi au camp de Voidjou mais à l'écart du groupe.
Invité- Invité
olivier- Admin
- Localisation : 34
Messages : 3867
Date d'inscription : 10/11/2009
Age : 58
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
merci Robert
Bob Denard coup d'état réel ou complot avec le gouverment Français???
la France a peut-être commanditée cette opération, pour prendre pied sur les Comores!!! en passant pour le bon Samaritain!!!
saura-t-on un jour la vérité???
Bob Denard coup d'état réel ou complot avec le gouverment Français???
la France a peut-être commanditée cette opération, pour prendre pied sur les Comores!!! en passant pour le bon Samaritain!!!
saura-t-on un jour la vérité???
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Merci Bertrand pour ces belles photos et recit;
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Rétrospective sur la première évacuation des Comores de Bob Denard qui revient aux sources.
L’opération Oside fut déclenchée, regroupant des forces considérables comparées à la poignée de « conseillers techniques » que l’on voulait déloger. Le 15 décembre 1989, la mort dans l’âme, Bob Denard se résolut à partir pour ne pas avoir à faire tirer sur des soldats français. Denard négocia âprement son départ, réclamant notamment un dédommagement, qui ne lui fut jamais versé, pour ses hommes.
Les hommes du 1er RPIMA prirent en compte la Garde Présidentielle. Ils furent très vite impressionnés par son niveau opérationnel et sa discipline. Bob Denard et ses officiers s'envolèrent à bord d'un Hercules C130 sud-africain, emportant le drapeau de la Garde, quelques souvenirs et l'immense regret de voir se terminer ainsi une si merveilleuse aventure.
Le colonel Bob Denard avant son départ 1989 pour l’Afrique - du Sud regarde avec amertume sous la pluie, défiler les comoriens qui ont cru à l’aventure.
Le même endroit du camp de Kandani avant et après, le décor n'a pas changé! (sous le hangar les mêmes conteneurs) -1989/2009
MORONI, Union des Comores - mixte Task Force-Corne de l'Afrique, procède à un examen des troupes de la force de sécurité Comorienne avec le général de brigade chef de cabinet Comorien Defense Salimou Mohamed Amiri et Mr. Brian Neubert, le d'Affairs de charge des Comores à Antananarivo Ambassade le 17 avril 2009.
général de brigade armée américaine Chris Leins.
L’opération Oside fut déclenchée, regroupant des forces considérables comparées à la poignée de « conseillers techniques » que l’on voulait déloger. Le 15 décembre 1989, la mort dans l’âme, Bob Denard se résolut à partir pour ne pas avoir à faire tirer sur des soldats français. Denard négocia âprement son départ, réclamant notamment un dédommagement, qui ne lui fut jamais versé, pour ses hommes.
Les hommes du 1er RPIMA prirent en compte la Garde Présidentielle. Ils furent très vite impressionnés par son niveau opérationnel et sa discipline. Bob Denard et ses officiers s'envolèrent à bord d'un Hercules C130 sud-africain, emportant le drapeau de la Garde, quelques souvenirs et l'immense regret de voir se terminer ainsi une si merveilleuse aventure.
Le colonel Bob Denard avant son départ 1989 pour l’Afrique - du Sud regarde avec amertume sous la pluie, défiler les comoriens qui ont cru à l’aventure.
Le même endroit du camp de Kandani avant et après, le décor n'a pas changé! (sous le hangar les mêmes conteneurs) -1989/2009
MORONI, Union des Comores - mixte Task Force-Corne de l'Afrique, procède à un examen des troupes de la force de sécurité Comorienne avec le général de brigade chef de cabinet Comorien Defense Salimou Mohamed Amiri et Mr. Brian Neubert, le d'Affairs de charge des Comores à Antananarivo Ambassade le 17 avril 2009.
général de brigade armée américaine Chris Leins.
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Les oies sauvages-Clip. Le chargement peut être un peu long?
http://reduction-image.com/mpeg-creation2/temp/991a593a8c5c11b8b3bb5aef522b0c4a/animation_web.mht
Dernière édition par Bertrand Robert le Lun 11 Oct - 15:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
BOB DENARD (ceci est lien,veuillez cliquer sur Bob Denard)
Dernière édition par para60 le Dim 6 Juin - 8:58, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Pardon, c'est un lien Daniel, clique dessus
Je vais le mettre en couleur.
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Commandant Hoffman adjoint de la garde présidentielle, raconte sa mission de onze ans aux Comores.
Comment êtes- vous entré dans la garde présidentielle (GP) comorienne ?
« Hoffman ». J'étais un ancien du 8e RPIMa. Je tenais un bar de paras à Pau. Un jour, un type, un adjoint de Bob Denard, est venu me voir et m'a dit que le Vieux cherchait du monde pour les Comores. Je m'entendais pas avec mon épouse, j'ai profité de l'occasion.
Qu'est-ce qui vous a motivé à l'époque ?
Je ne connaissais rien des Comores, je savais même pas où c'était. Je sais pas vraiment pourquoi on devient mercenaire. Un psychologue pourrait dire que c'est un acte suicidaire. Dans mon cas, il y avait certainement le goût de l'aventure. Et puis, le fric. Je n'avais pas vraiment d'état d'esprit particulier au début.
Quel était votre rôle là-bas ?
J'ai gravi les échelons dans la GP. Après le coup d'État, on devait protéger le président Ahmed Abdallah, que nous avions mis en place. J'étais instructeur, on avait 500 Comoriens à nos ordres. Pour nous, c'était le paradis.
Quelle était votre légitimité pour être aux Comores ?
Sur le moment, je ne me suis pas posé la question. Maintenant, avec le recul, je comprends que l'opposition nous considérait comme des occupants. On a fait un coup d'État et on est resté onze ans. Oui, on peut dire que c'est du néocolonialisme.
Qui vous finançait ?
L'Afrique du Sud, principalement. À la différence des puissances occidentales qui avaient placé ce pays sous embargo, les Comores pouvaient leur vendre des armes. On était une sorte de porte-avions. L'argent arrivait par virement. Je sais qu'il y avait des comptes au Luxembourg.
Denard disait qu'il servait la France...
Comment voulez-vous que l'État français ait pu ignorer nos activités ? Les instructeurs du GIGN venaient nous former, on avait des armes françaises, on était officiellement coopérants, on avait même nos papiers à l'ambassade. Mais il n'y avait pas de contrat. On faisait partie d'un système : un jour c'était blanc, le lendemain c'était noir. On était des fusibles. Si on commence à analyser tout ça, on fait pas ce boulot.
Il y a eu la mort d'Ahmed Abdallah...
C'est là que tout a basculé, en 1989. On a dit beaucoup de choses là-dessus, que Denard a tiré. Je sais pas... Moi, j'étais en manoeuvres à 20 bornes, ce soir-là. À 1 heure du matin, on m'a demandé d'attaquer les forces armées comoriennes. Je l'ai fait. Il n'y a pas eu de morts. J'ai été auditionné pour ça, j'ai fait de la garde à vue. Je ne crois pas que Denard ait tué le président. Pour nous, Abdallah, c'était la poule aux oeufs d'or ; le tuer, ç'aurait été complètement con. On se serait scié la branche. Je vois pas pourquoi le Vieux l'aurait flingué. Si on avait voulu s'en débarrasser, au pire, on aurait fait un attentat !
C'est là que les Français vous délogent ?
On est restés en état de siège pendant trois semaines. Le Vieux a négocié avec les Français. On était une trentaine, jamais on n'aurait fait le poids, mais si le Vieux nous avait demandé de tirer, on l'aurait fait. Moi, je l'aurais suivi dans le monde entier. C'était un meneur d'hommes, ce type. Vous entriez dans son bureau avec vos idées, vous en sortiez avec les siennes.
Il y a aussi eu des périodes violentes dans le parcours de Denard...
Oui, dans les années 60, au Zaïre ou au Biafra, c'était sanglant... Moi, je n'ai connu que les Comores. Sur l'archipel, c'était calme. C'était un peu l'aboutissement de sa carrière, il s'est voulu bâtisseur. Et il l'a fait. Il a construit des fermes, fait venir des hôtels, des casinos, développé l'agriculture, les constructions. Au bout d'un moment, j'avoue que je me suis ennuyé, j'étais pas exactement venu pour ça... On va pas se racheter une virginité, j'entends bien qu'on était pas des saints.
Y a-t-il toujours, à votre avis, une place pour les mercenaires dans la diplomatie contemporaine ?
Non, c'est fini. C'est la fin d'une époque avec la mort de Denard. De toute façon, il n'y a plus de chef. Les opérations récentes, en Côte d'Ivoire et à Madagascar, étaient vouées à l'échec. Les méthodes ont changé. Maintenant, les mecs travaillent pour des boîtes privées de sécurité. Ça ne m'intéresse pas d'aller là-dedans. De toute façon, avec la rapidité des moyens de communication, vous ne pouvez plus faire un coup d'État avec 30 mecs...
Auteur : propos recueillis par yann saint-sernin.
Comment êtes- vous entré dans la garde présidentielle (GP) comorienne ?
« Hoffman ». J'étais un ancien du 8e RPIMa. Je tenais un bar de paras à Pau. Un jour, un type, un adjoint de Bob Denard, est venu me voir et m'a dit que le Vieux cherchait du monde pour les Comores. Je m'entendais pas avec mon épouse, j'ai profité de l'occasion.
Qu'est-ce qui vous a motivé à l'époque ?
Je ne connaissais rien des Comores, je savais même pas où c'était. Je sais pas vraiment pourquoi on devient mercenaire. Un psychologue pourrait dire que c'est un acte suicidaire. Dans mon cas, il y avait certainement le goût de l'aventure. Et puis, le fric. Je n'avais pas vraiment d'état d'esprit particulier au début.
Quel était votre rôle là-bas ?
J'ai gravi les échelons dans la GP. Après le coup d'État, on devait protéger le président Ahmed Abdallah, que nous avions mis en place. J'étais instructeur, on avait 500 Comoriens à nos ordres. Pour nous, c'était le paradis.
Quelle était votre légitimité pour être aux Comores ?
Sur le moment, je ne me suis pas posé la question. Maintenant, avec le recul, je comprends que l'opposition nous considérait comme des occupants. On a fait un coup d'État et on est resté onze ans. Oui, on peut dire que c'est du néocolonialisme.
Qui vous finançait ?
L'Afrique du Sud, principalement. À la différence des puissances occidentales qui avaient placé ce pays sous embargo, les Comores pouvaient leur vendre des armes. On était une sorte de porte-avions. L'argent arrivait par virement. Je sais qu'il y avait des comptes au Luxembourg.
Denard disait qu'il servait la France...
Comment voulez-vous que l'État français ait pu ignorer nos activités ? Les instructeurs du GIGN venaient nous former, on avait des armes françaises, on était officiellement coopérants, on avait même nos papiers à l'ambassade. Mais il n'y avait pas de contrat. On faisait partie d'un système : un jour c'était blanc, le lendemain c'était noir. On était des fusibles. Si on commence à analyser tout ça, on fait pas ce boulot.
Il y a eu la mort d'Ahmed Abdallah...
C'est là que tout a basculé, en 1989. On a dit beaucoup de choses là-dessus, que Denard a tiré. Je sais pas... Moi, j'étais en manoeuvres à 20 bornes, ce soir-là. À 1 heure du matin, on m'a demandé d'attaquer les forces armées comoriennes. Je l'ai fait. Il n'y a pas eu de morts. J'ai été auditionné pour ça, j'ai fait de la garde à vue. Je ne crois pas que Denard ait tué le président. Pour nous, Abdallah, c'était la poule aux oeufs d'or ; le tuer, ç'aurait été complètement con. On se serait scié la branche. Je vois pas pourquoi le Vieux l'aurait flingué. Si on avait voulu s'en débarrasser, au pire, on aurait fait un attentat !
C'est là que les Français vous délogent ?
On est restés en état de siège pendant trois semaines. Le Vieux a négocié avec les Français. On était une trentaine, jamais on n'aurait fait le poids, mais si le Vieux nous avait demandé de tirer, on l'aurait fait. Moi, je l'aurais suivi dans le monde entier. C'était un meneur d'hommes, ce type. Vous entriez dans son bureau avec vos idées, vous en sortiez avec les siennes.
Il y a aussi eu des périodes violentes dans le parcours de Denard...
Oui, dans les années 60, au Zaïre ou au Biafra, c'était sanglant... Moi, je n'ai connu que les Comores. Sur l'archipel, c'était calme. C'était un peu l'aboutissement de sa carrière, il s'est voulu bâtisseur. Et il l'a fait. Il a construit des fermes, fait venir des hôtels, des casinos, développé l'agriculture, les constructions. Au bout d'un moment, j'avoue que je me suis ennuyé, j'étais pas exactement venu pour ça... On va pas se racheter une virginité, j'entends bien qu'on était pas des saints.
Y a-t-il toujours, à votre avis, une place pour les mercenaires dans la diplomatie contemporaine ?
Non, c'est fini. C'est la fin d'une époque avec la mort de Denard. De toute façon, il n'y a plus de chef. Les opérations récentes, en Côte d'Ivoire et à Madagascar, étaient vouées à l'échec. Les méthodes ont changé. Maintenant, les mecs travaillent pour des boîtes privées de sécurité. Ça ne m'intéresse pas d'aller là-dedans. De toute façon, avec la rapidité des moyens de communication, vous ne pouvez plus faire un coup d'État avec 30 mecs...
Auteur : propos recueillis par yann saint-sernin.
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Le colonel Combo Ayouba (D), haut-gradé de l'armée comorienne assassiné le 13 juin 2010, photographié le 4 octobre 1995 en compagnie de Bob Denard.
Le colonel Combo était "chef de corps" au sein de l'Armée nationale de développement (AND), l'armée comorienne, et l'un de ses plus haut-gradés.
"Des voisin ont entendu dans la soirée des coups de feu au domicile du colonel", dans le nord de la capitale comorienne, a indiqué à l'AFP un responsable de la police locale, qui a requis l'anonymat.
"Ils ont retrouvé le corps de l'officier criblé d'une dizaine balles" devant sa maison, a expliqué cette source.
"Aucune conclusion sérieuse ne peut être avancée" pour le moment, ni sur l'auteur de l'assassinat, ni sur ses motivations, selon une source proche de l'enquête.
Le colonel Combo était "chef de corps" au sein de l'Armée nationale de développement (AND), l'armée comorienne, et l'un de ses plus haut-gradés.
"Des voisin ont entendu dans la soirée des coups de feu au domicile du colonel", dans le nord de la capitale comorienne, a indiqué à l'AFP un responsable de la police locale, qui a requis l'anonymat.
"Ils ont retrouvé le corps de l'officier criblé d'une dizaine balles" devant sa maison, a expliqué cette source.
"Aucune conclusion sérieuse ne peut être avancée" pour le moment, ni sur l'auteur de l'assassinat, ni sur ses motivations, selon une source proche de l'enquête.
Invité- Invité
Re: Bob Denard dernier baroud Comores 1995
Le Lieutenant Colonel Combo Ayouba qui a été nommé dernièrement « Chef de Corps » au sein de l’armée comorienne – l’ AND (Armée Nationale de Developpement) a été assassiné hier soir (dimanche soir) devant son domicile au moment où il rentrait. Son corps a été criblé d’une quinzaine de balles. C'est une prémière dans l'histoire de l'armée comorienne. Mais il fallait s'y attendre et ce n'est qu'un début à notre humble avis.
Pour l’instant, officiellement, on ignore qui sont les assassins et les commanditaires de cet acte odieux. Mais en réalité, il n’y a jamais de secret aux Comores. Attendons quelques jours voire même quelques heures et vous saurez tout chers visiteurs du blog. Mais, d’ores et déjà, nous pouvons vous chuchoter qu’il ne faut pas chercher loin.
Originaire de Mirontsy – Ndzuwani (Anjouan), le colonel Combo Ayouba était de ceux que l’ancien mercenaire français, Bob Denard avait formé dans les années 80 et appelait « ses enfants ». Il était aussi parmi les hauts gradés de l’armée comorienne qui avaient participé à la préparation de l’intervention militaire de son île natale baptisée « opération Démocratie » ayant abouti «au rétablissement de l’ordre constitutionnel » et à la fuite de Mohamed Bacar et Consorts.
Son corps est déjà acheminé vers l’île de Ndzuwani où les obsèques auront lieu ce jour.
La situation est très tendue à Moroni. Certains en ont profité pour maltraiter ce matin les pauvres vendeurs du marché Volo volo natifs de Ndzuwani. Hélas !
Nous présentons nos sincères condoléances et souhaitons bon courage à Yasmine, l’épouse du défunt et ses enfants. Qu’ils sachent que nous pensons fortement à eux en ce moment crucial.
Que chacun attache bien sa ceinture car il risque d'y avoir vraiment des sécousses !
Pour l’instant, officiellement, on ignore qui sont les assassins et les commanditaires de cet acte odieux. Mais en réalité, il n’y a jamais de secret aux Comores. Attendons quelques jours voire même quelques heures et vous saurez tout chers visiteurs du blog. Mais, d’ores et déjà, nous pouvons vous chuchoter qu’il ne faut pas chercher loin.
Originaire de Mirontsy – Ndzuwani (Anjouan), le colonel Combo Ayouba était de ceux que l’ancien mercenaire français, Bob Denard avait formé dans les années 80 et appelait « ses enfants ». Il était aussi parmi les hauts gradés de l’armée comorienne qui avaient participé à la préparation de l’intervention militaire de son île natale baptisée « opération Démocratie » ayant abouti «au rétablissement de l’ordre constitutionnel » et à la fuite de Mohamed Bacar et Consorts.
Son corps est déjà acheminé vers l’île de Ndzuwani où les obsèques auront lieu ce jour.
La situation est très tendue à Moroni. Certains en ont profité pour maltraiter ce matin les pauvres vendeurs du marché Volo volo natifs de Ndzuwani. Hélas !
Nous présentons nos sincères condoléances et souhaitons bon courage à Yasmine, l’épouse du défunt et ses enfants. Qu’ils sachent que nous pensons fortement à eux en ce moment crucial.
Que chacun attache bien sa ceinture car il risque d'y avoir vraiment des sécousses !
Sujets similaires
» Les Mercenaires
» en 1995 à Gorajde avec le 2è REP
» Dernier Camerone à SBA
» Dernier Camerone en Algerie (1968)
» Dernier jour de l'année 2013
» en 1995 à Gorajde avec le 2è REP
» Dernier Camerone à SBA
» Dernier Camerone en Algerie (1968)
» Dernier jour de l'année 2013
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 31 Mar - 9:55 par commandoair40
» 1 septembre 2015
Mar 1 Sep - 18:39 par olivier
» Visiteurs sur le forum 2014
Mar 1 Sep - 18:34 par olivier
» Janvier 1885 - La Légion étrangère à Tuyen Quang au Tonkin.
Sam 18 Jan - 8:07 par ROBERT
» loto et bourse aux armes
Lun 13 Jan - 11:13 par Invité
» Dimanche 12 Janvier 2014
Dim 12 Jan - 12:17 par Invité
» Samedi 11Janvier 2014
Sam 11 Jan - 18:19 par Gibert j
» Le mémorial du 2°REI
Sam 11 Jan - 12:09 par Gibert j
» vendredi 10 janvier 2014
Ven 10 Jan - 20:38 par Gibert j
» Commandant Dupin
Jeu 9 Jan - 20:39 par Gibert j
» Jeudi 9 janvier 2014
Jeu 9 Jan - 20:34 par Gibert j
» Mercredi 8 Janvier 2014
Mer 8 Jan - 21:54 par Gibert j