Siège de Tobrouk
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Siège de Tobrouk
Siège de Tobrouk
Date 10 avril - 27 novembre 1941
Lieu Tobrouk (Libye)
Issue Victoire alliée
Belligérants
Australie
Royaume-Uni
Indes britanniques
Forces tchécoslovaques libres
Armée polonaise de l'ouest
France Libre
Allemagne nazie
Italie
Commandants
Leslie Morshead
Ronald Scobie
Erwin Rommel
Forces en présence
27 000 & 35 000 env.
Pertes
3 000 tués, 941 prisonniers & 8 000 tués
Le siège de Tobrouk a été un affrontement entre les forces de l'Axe et celles des Alliés en Libye (Afrique du Nord) au cours de la guerre du désert durant la Seconde Guerre mondiale. Le siège a commencé le 10 avril 1941 lorsque Tobrouk a été attaqué par les forces italo-allemandes du lieutenant général Erwin Rommel et a continué pendant 240 jours, quand il a été stoppé par la 8e armée britannique lors de l'opération Crusader.
Les Britanniques voulaient empêcher les Italiens et les Allemands de s'emparer de Tobrouk, qui disposait d'un port et d'une station d'épuration d'eau, qui leur étaient nécessaires pour la poursuite de la guerre en Libye. Le général Archibald Wavell, commandant en chef des armées de terre britanniques au Moyen-Orient (il fut remplacé par le général Claude Auchinleck), était opposé au général Erwin Rommel, qui était sous les ordres du maréchal Italo Gariboldi, qui était le commandant suprême des forces de l'Axe en Afrique du Nord. Les Alliés avaient engagé la 2e division blindée et la 9e division d'infanterie australienne, soit 23 000 hommes. Les forces de l'Axe avaient engagé la 5e division légère allemande, la division blindée italienne Ariete, et deux divisions d'infanterie italiennes, soit au total 100 000 hommes.
Tobrouk était le seul bon port en eau profonde de l'Afrique du Nord, entre l'Égypte et la Tunisie. Ce port était un enjeu stratégique, qui opposa en 1941 et 1942 les Britanniques et les Italo-Allemands. Le 21 janvier 1941, le général O'Connor s'était emparé de Sidi Barrani. Le 12 février, alors qu'il pouvait chasser définitivement les Italiens de Libye, Churchill lui ordonna d'arrêter l'offensive. O'Connor fut relevé de son commandement, et les 7e DB et 6e DI furent remplacées par le Cyrenaica Command, qui était composé de deux divisions inexpérimentées : la 2e division blindée Britannique et la 9e division d'infanterie australienne. Le même jour, le général Erwin Rommel arrivait à Tripoli. Il avait été envoyé par Hitler à la tête de l'Afrikakorps (5e division légère et 15e division Panzer), pour secourir les Italiens. Il devait tenir Tripoli. Mais il ignora les ordres du maréchal Gariboldi, et passa à l'offensive contre le Cyrénaica Command, le 24 mars 1941. Il attaqua avec deux divisions d'infanterie Italiennes, la division blindée Ariete, la 5e DL (qui allait devenir la 21e division Panzer), et un régiment de chars de la 15e division Panzer. Rommel reprit El Agheila et Adjedabia. Les blindés du général Von Prittwitz prirent la direction de Tobrouk. Cette ville, qui était un port-forteresse, risquait de lui interdire la poursuite de son offensive en direction de l'Égypte. Tobrouk permettait aux Britanniques de recevoir des renforts en hommes et en matériel. Le général Wavell, aidé par l'amiral Cunningham, fit renforcer le périmètre défensif autour de la ville, qui était profond de 50 kilomètres, avec des lignes d'ouvrages bétonnés, des fossés antichars, et des champs de mines. Il confia ce périmètre au général Leslie Morshead, qui disposait de quatre brigades d'infanterie Australiennes, d'une partie de la 3e division blindée et de quatre régiments d'artillerie. À Bardia, près de la frontière, le général Gott mit en place un corps d'armée qui devait venir soutenir les défenseurs de Tobrouk.
Benghazi tomba aux mains des forces de l'Axe le 5 avril, suivit de Derna le 7, et de Bardia, le 9. Le 15 avril, Rommel, après avoir parcouru 800 kilomètres en trois semaines, atteignit la passe d'Halfaya. Le 11 et le 15 avril, la 9e division d'infanterie australienne, qui était repliée derrière les lignes fortifiées de Tobrouk, repoussa les attaques allemandes. La ville fut assaillie, et Prittwitz ayant été tué au combat, Rommel prit la direction des opérations. Il lança alors des assauts blindés, qui étaient appuyés par des bombardiers en piqué, mais ils furent repoussés. Le 30, les Allemands lancèrent une attaque de grande envergure. Ils réussirent à progresser, mais ils durent se replier cinq jours plus tard, le 4 mai. Tobrouk fut bombardée pendant des semaines par l'artillerie et l'aviation ennemies. Wavell lança alors deux opérations qui devaient secourir les assiégés. La première, qui avait pour nom de code "Brevity", se déroula vers la mi-mai mais échoua. La seconde, qui s'appelait "Battleaxe", se déroula du 15 au 16 juin, et n'eut pas plus de résultats que la première. Le 21 juin, le général Wavell fut remplacé par le général Claude Auchinleck. Les deux camps avaient renforcés leurs effectifs : Rommel disposait désormais de la 90e division légère, de la 21e Panzer (ancienne 5e DL), de la 15e Panzer, de la division blindée Ariete, et de la 6e d'infanterie italienne, soit 150 000 hommes et 588 chars. Les Britanniques, qui avaient été victorieux en Éthiopie, concentraient tous leurs efforts sur la Libye, qui était devenue le seul théâtre d'opérations d'Afrique. 200 chars britanniques Mathilda et Crusader arrivèrent au Caire.
En septembre, Auchinleck fit remplacer les Australiens par la brigade polonaise des Carpates du général Kopański, et la 70e division d'infanterie britannique du général Scobie, qui avait été nommé à la place de Morshead. Il créa la VIIIe armée, qui fut confiée au général Cunningham, et qui rassemblait le 13e corps d'infanterie, et le 30e corps blindé(118 000 hommes et 724 chars). Elle avait pour mission de délivrer la ville. C'est le 18 novembre, que l'opération Crusader fut déclenchée. Le 13e corps d'infanterie essaya de tourner la passe d'Halfaya, qui était tenue par les Italo-Allemands. Le 30e corps blindé attaqua Rommel par surprise à Sidi Rezegh, au sud-est de Tobrouk. Du 20 au 22 novembre, les Britanniques perdirent 200 chars lors de la bataille de Sidi Rezegh. Auchinleck se rendit sur place le 23, et remplaça Cunningham (qui voulait battre en retraite) par le général Ritchie, et décida de tenir les hauteurs de Sidi Rezegh. Rommel, après avoir vu qu'il ne pouvait pas tenir cette situation, ordonna la retraite, en abandonnant la 55e division d'infanterie italienne à Halfaya. Le 26 novembre, après que la 1re division d'infanterie néo-zélandaise eut délogé la 90e division légère allemande de Sidi Rezegh, la garnison de Tobrouk fit une sortie pour s'emparer d'El Duda, et les hommes de Scobie et de Ritchie firent leur jonction.
Le siège de la ville était terminé, il avait duré 240 jours, coûté 27 bâtiments à la Royal Navy, et sauvé l'Égypte d'une invasion par les forces de l'Axe. Le 30 décembre 1941, Rommel se retrouva au point de départ de sa campagne, à El Agheila. Juste pour la bataille finale, les Alliés avaient eu 18 000 tués et blessés, tandis que les forces de l'Axe comptaient 38 000 tués et blessés.
Troupes australiennes à Tobrouk.
Date 10 avril - 27 novembre 1941
Lieu Tobrouk (Libye)
Issue Victoire alliée
Belligérants
Australie
Royaume-Uni
Indes britanniques
Forces tchécoslovaques libres
Armée polonaise de l'ouest
France Libre
Allemagne nazie
Italie
Commandants
Leslie Morshead
Ronald Scobie
Erwin Rommel
Forces en présence
27 000 & 35 000 env.
Pertes
3 000 tués, 941 prisonniers & 8 000 tués
Le siège de Tobrouk a été un affrontement entre les forces de l'Axe et celles des Alliés en Libye (Afrique du Nord) au cours de la guerre du désert durant la Seconde Guerre mondiale. Le siège a commencé le 10 avril 1941 lorsque Tobrouk a été attaqué par les forces italo-allemandes du lieutenant général Erwin Rommel et a continué pendant 240 jours, quand il a été stoppé par la 8e armée britannique lors de l'opération Crusader.
Les Britanniques voulaient empêcher les Italiens et les Allemands de s'emparer de Tobrouk, qui disposait d'un port et d'une station d'épuration d'eau, qui leur étaient nécessaires pour la poursuite de la guerre en Libye. Le général Archibald Wavell, commandant en chef des armées de terre britanniques au Moyen-Orient (il fut remplacé par le général Claude Auchinleck), était opposé au général Erwin Rommel, qui était sous les ordres du maréchal Italo Gariboldi, qui était le commandant suprême des forces de l'Axe en Afrique du Nord. Les Alliés avaient engagé la 2e division blindée et la 9e division d'infanterie australienne, soit 23 000 hommes. Les forces de l'Axe avaient engagé la 5e division légère allemande, la division blindée italienne Ariete, et deux divisions d'infanterie italiennes, soit au total 100 000 hommes.
Tobrouk était le seul bon port en eau profonde de l'Afrique du Nord, entre l'Égypte et la Tunisie. Ce port était un enjeu stratégique, qui opposa en 1941 et 1942 les Britanniques et les Italo-Allemands. Le 21 janvier 1941, le général O'Connor s'était emparé de Sidi Barrani. Le 12 février, alors qu'il pouvait chasser définitivement les Italiens de Libye, Churchill lui ordonna d'arrêter l'offensive. O'Connor fut relevé de son commandement, et les 7e DB et 6e DI furent remplacées par le Cyrenaica Command, qui était composé de deux divisions inexpérimentées : la 2e division blindée Britannique et la 9e division d'infanterie australienne. Le même jour, le général Erwin Rommel arrivait à Tripoli. Il avait été envoyé par Hitler à la tête de l'Afrikakorps (5e division légère et 15e division Panzer), pour secourir les Italiens. Il devait tenir Tripoli. Mais il ignora les ordres du maréchal Gariboldi, et passa à l'offensive contre le Cyrénaica Command, le 24 mars 1941. Il attaqua avec deux divisions d'infanterie Italiennes, la division blindée Ariete, la 5e DL (qui allait devenir la 21e division Panzer), et un régiment de chars de la 15e division Panzer. Rommel reprit El Agheila et Adjedabia. Les blindés du général Von Prittwitz prirent la direction de Tobrouk. Cette ville, qui était un port-forteresse, risquait de lui interdire la poursuite de son offensive en direction de l'Égypte. Tobrouk permettait aux Britanniques de recevoir des renforts en hommes et en matériel. Le général Wavell, aidé par l'amiral Cunningham, fit renforcer le périmètre défensif autour de la ville, qui était profond de 50 kilomètres, avec des lignes d'ouvrages bétonnés, des fossés antichars, et des champs de mines. Il confia ce périmètre au général Leslie Morshead, qui disposait de quatre brigades d'infanterie Australiennes, d'une partie de la 3e division blindée et de quatre régiments d'artillerie. À Bardia, près de la frontière, le général Gott mit en place un corps d'armée qui devait venir soutenir les défenseurs de Tobrouk.
Benghazi tomba aux mains des forces de l'Axe le 5 avril, suivit de Derna le 7, et de Bardia, le 9. Le 15 avril, Rommel, après avoir parcouru 800 kilomètres en trois semaines, atteignit la passe d'Halfaya. Le 11 et le 15 avril, la 9e division d'infanterie australienne, qui était repliée derrière les lignes fortifiées de Tobrouk, repoussa les attaques allemandes. La ville fut assaillie, et Prittwitz ayant été tué au combat, Rommel prit la direction des opérations. Il lança alors des assauts blindés, qui étaient appuyés par des bombardiers en piqué, mais ils furent repoussés. Le 30, les Allemands lancèrent une attaque de grande envergure. Ils réussirent à progresser, mais ils durent se replier cinq jours plus tard, le 4 mai. Tobrouk fut bombardée pendant des semaines par l'artillerie et l'aviation ennemies. Wavell lança alors deux opérations qui devaient secourir les assiégés. La première, qui avait pour nom de code "Brevity", se déroula vers la mi-mai mais échoua. La seconde, qui s'appelait "Battleaxe", se déroula du 15 au 16 juin, et n'eut pas plus de résultats que la première. Le 21 juin, le général Wavell fut remplacé par le général Claude Auchinleck. Les deux camps avaient renforcés leurs effectifs : Rommel disposait désormais de la 90e division légère, de la 21e Panzer (ancienne 5e DL), de la 15e Panzer, de la division blindée Ariete, et de la 6e d'infanterie italienne, soit 150 000 hommes et 588 chars. Les Britanniques, qui avaient été victorieux en Éthiopie, concentraient tous leurs efforts sur la Libye, qui était devenue le seul théâtre d'opérations d'Afrique. 200 chars britanniques Mathilda et Crusader arrivèrent au Caire.
En septembre, Auchinleck fit remplacer les Australiens par la brigade polonaise des Carpates du général Kopański, et la 70e division d'infanterie britannique du général Scobie, qui avait été nommé à la place de Morshead. Il créa la VIIIe armée, qui fut confiée au général Cunningham, et qui rassemblait le 13e corps d'infanterie, et le 30e corps blindé(118 000 hommes et 724 chars). Elle avait pour mission de délivrer la ville. C'est le 18 novembre, que l'opération Crusader fut déclenchée. Le 13e corps d'infanterie essaya de tourner la passe d'Halfaya, qui était tenue par les Italo-Allemands. Le 30e corps blindé attaqua Rommel par surprise à Sidi Rezegh, au sud-est de Tobrouk. Du 20 au 22 novembre, les Britanniques perdirent 200 chars lors de la bataille de Sidi Rezegh. Auchinleck se rendit sur place le 23, et remplaça Cunningham (qui voulait battre en retraite) par le général Ritchie, et décida de tenir les hauteurs de Sidi Rezegh. Rommel, après avoir vu qu'il ne pouvait pas tenir cette situation, ordonna la retraite, en abandonnant la 55e division d'infanterie italienne à Halfaya. Le 26 novembre, après que la 1re division d'infanterie néo-zélandaise eut délogé la 90e division légère allemande de Sidi Rezegh, la garnison de Tobrouk fit une sortie pour s'emparer d'El Duda, et les hommes de Scobie et de Ritchie firent leur jonction.
Le siège de la ville était terminé, il avait duré 240 jours, coûté 27 bâtiments à la Royal Navy, et sauvé l'Égypte d'une invasion par les forces de l'Axe. Le 30 décembre 1941, Rommel se retrouva au point de départ de sa campagne, à El Agheila. Juste pour la bataille finale, les Alliés avaient eu 18 000 tués et blessés, tandis que les forces de l'Axe comptaient 38 000 tués et blessés.
Troupes australiennes à Tobrouk.
Invité- Invité
Participation de la "13"
Le 31 août 1940, la 13è DBLE embarque pour Dakar dans le cadre de l'opération franco-britannique Menace, avant d'être acheminée sur Douala, puis sur Yaoundé (9 octobre). Quelques semaines plus tard, elle prend une parti active au ralliement forcé du Gabon, sous le commandement du général de Larminat, du colonel Leclerc et du capitaine Kœnig. A la mi-novembre, elle est intégrée à la Brigade française d'Orient (BFO) et rejoint Port-Soudan (12 février 1941) pour participer à la campagne d'Erythrée ; renforcée d'une compagnie du BIM, elle y contribuera à la chute de Keren et à la prise de Massaouah (8 avril 1941).
Dans les premiers jours de mai, le paquebot Paul-Doumer l'achemine à Ismaïlia, d'où elle est dirigée sur le camp de Qastina (Palestine), où se forme la 1re Division légère (ou Brigade) française libre et où de Gaulle vint lui remettre huit croix de la Libération. Elle pénètre en Syrie le 8 juin et, après avoir livré de très durs combats (23 tués, 35 blessés), entre à Damas le 21 juin. Elle est rejointe par une grande partie du 6e régiment étranger et plusieurs centaines de légionnaires de l'armée du Levant ; un régiment est créé et confié au lieutenant-colonel Dimitri Amilakvari, qui prend le commandement de la DBLE le 16 septembre 1941.
Le 25 décembre, les 2e et 3e bataillons partent pour l'Egypte ; à la mi-janvier, la Brigade Kœnig relève une brigade sud-africaine devant la passe d'Halfaya, tenue par une dizaine de milliers de Germano-Italiens, qui ne tardent pas à se rendre. Un mois plus tard, après avoir organisé des travaux de défense sur la ligne Ghazala-Bir Hakeim, la DBLE prend position à Bir Hakeim, à 80 km au sud de Tobrouk. Jusqu'à la fin de mai 1942, les légionnaires seront de toutes les Jock Columns et de tous les coups de main contre l'ennemi. Le 27 mai, c'est face au point d'appui occupé par le 2e bataillon de Légion que Rommel lance sa première attaque. Jusqu'à l'évacuation de la position (10-11 juin), les légionnaires sont à la pointe du combat, comme en témoigne le lourd bilan de la bataille pour la DBLE : 90 tués et 200 blessés pendant le siège; 40 tués, 125 blessés au cours de la sortie.
Après trois mois de repos et de réorganisation ans les envions du Caire, elle reçoit un nouvel armement et rejoint la VIIIe armée britannique à El Alamein. Le 24 octobre, elle attaque au piton d'El Himeimat, où le lieutenant-colonel Amilakvari trouve la mort. Stationnée à Gambut, près de Tobrouk, commandée par le commandant Bablon, la DBLE comprend désormais trois unités***:
- le 1er BLE (capitaine Brunet de Sairigné) ;
- le 2e BLE (commandant Bablon) ;
- la 13e compagnie antichars (commandant Arnault).
lieutenant-colonel Amilakvari
Dans les premiers jours de mai, le paquebot Paul-Doumer l'achemine à Ismaïlia, d'où elle est dirigée sur le camp de Qastina (Palestine), où se forme la 1re Division légère (ou Brigade) française libre et où de Gaulle vint lui remettre huit croix de la Libération. Elle pénètre en Syrie le 8 juin et, après avoir livré de très durs combats (23 tués, 35 blessés), entre à Damas le 21 juin. Elle est rejointe par une grande partie du 6e régiment étranger et plusieurs centaines de légionnaires de l'armée du Levant ; un régiment est créé et confié au lieutenant-colonel Dimitri Amilakvari, qui prend le commandement de la DBLE le 16 septembre 1941.
Le 25 décembre, les 2e et 3e bataillons partent pour l'Egypte ; à la mi-janvier, la Brigade Kœnig relève une brigade sud-africaine devant la passe d'Halfaya, tenue par une dizaine de milliers de Germano-Italiens, qui ne tardent pas à se rendre. Un mois plus tard, après avoir organisé des travaux de défense sur la ligne Ghazala-Bir Hakeim, la DBLE prend position à Bir Hakeim, à 80 km au sud de Tobrouk. Jusqu'à la fin de mai 1942, les légionnaires seront de toutes les Jock Columns et de tous les coups de main contre l'ennemi. Le 27 mai, c'est face au point d'appui occupé par le 2e bataillon de Légion que Rommel lance sa première attaque. Jusqu'à l'évacuation de la position (10-11 juin), les légionnaires sont à la pointe du combat, comme en témoigne le lourd bilan de la bataille pour la DBLE : 90 tués et 200 blessés pendant le siège; 40 tués, 125 blessés au cours de la sortie.
Après trois mois de repos et de réorganisation ans les envions du Caire, elle reçoit un nouvel armement et rejoint la VIIIe armée britannique à El Alamein. Le 24 octobre, elle attaque au piton d'El Himeimat, où le lieutenant-colonel Amilakvari trouve la mort. Stationnée à Gambut, près de Tobrouk, commandée par le commandant Bablon, la DBLE comprend désormais trois unités***:
- le 1er BLE (capitaine Brunet de Sairigné) ;
- le 2e BLE (commandant Bablon) ;
- la 13e compagnie antichars (commandant Arnault).
lieutenant-colonel Amilakvari
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